Porto Alegre néolibéral : décapitation social-capitaliste des leaders communautaires et limites du New Public Management

Pour Sergio Baierle:

“Le Budget Participatif existe encore, on ne peut le nier, mais en tant que parodie. Ses vertus passées lui confèrent une aura, visible dans l’attachement des délégués et conseillers au dispositif. Mais il est manipulé par la municipalité, dans une stratégie mêlant le glamour de la philanthropie et un froid calcul politique. Il semble que les pouvoirs publics font tout pour ne pas révéler leur stratégie de déconstruction. Une enquête menée par l’IBOPE et publiée dans le journal Zero Hora le 3/07/2008, montre que 85% des interrogés connaissent le BP et que 74%  le considèrent comme un plus pour la ville. Même si seulement 1 % de la population participe aux assemblées annuelles du BP, l’institution jouit encore d’une grande popularité. Les choses auraient-elles pu se dérouler différemment ? Les mouvements communautaires auraient-ils pu éviter d’être subordination en tant que tiers secteur ? Aurait-il été possible de construire des alliances permettant d’éviter l’enrôlement des mouvements dans une gestion philanthropique de la pauvreté ? Peut-on envisager dans la perspective de Law et Mooney un « volontarisme récalcitrant » ? C’est-à-dire un volontarisme « gênant, antagoniste et polarisant », ayant pour prémisse, la reconnaissance des inégalités et des intérêts divergents de l’Etat et de la société ?”

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Alex Law et Gerry Mooney, “Social Capital and Neo-Liberal Voluntarism”, Variant, n. 26, 2006.

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